Côme Charrier : « Je pense que le football fait grandir »

Côme Charrier : « Je pense que le football fait grandir »

Bonjour Côme! Tu es cette saison de retour au Roannais Foot 42 après 5 années passées loin de chez toi, quel souvenir gardes-tu de ton départ ?

Mon départ du Loire Nord FC à l’époque a été d’un côté plutôt difficile puisque j’ai passé 4 années magnifiques au club. J’ai eu l’occasion d’évoluer au plus haut niveau, et également de rentrer au pôle espoir de Vichy à l’âge de 14 ans. Mais mon départ a aussi été bénéfique pour moi puisque je suis parti à la Berrichonne de Châteauroux pour intégrer le centre de formation. C’était la récompense du travail accompli avec le pôle espoir et bien sûr le Loire Nord FC.

Avant de revenir sur ton parcours, une question nous vient en tête : pourquoi le poste de gardien de but ? 

Le poste de gardien de but est pour moi le plus beau car il est le plus difficile. Un gardien peut à lui seul faire perdre ou gagner un match à son équipe, et je trouve ça plutôt excitant. Il faut savoir prendre ses responsabilités pour se rassurer soi-même, mais aussi apporter de la confiance à l’équipe.

Après une premier expérience à La Berrichonne de Châteauroux, tu as rejoint le SCO Angers pour une saison et demi, puis le Nîmes Olympique, que retiens-tu de ces expériences football ?

Avoir l’opportunité de découvrir ces structures professionnelles est déjà un privilège et je suis fière de mon parcours actuel, même s’il n’est pas encore terminé. J’ai beaucoup appris, que ce soit sûr et en dehors du terrain, je pense que le football fait grandir une personne.

Au niveau football, j’ai connu différentes méthodes de travail, chaque club et chaque entraîneur ne travaille pas de la même manière, et j’ai appris dans chacune de mes expériences et des équipes pour lesquels j’ai joué, et je suis sûr de pouvoir continuer d’apprendre encore avec le RF42.

J’ai pu également développer mon jeu au pied, mes sorties aériennes, mes réflexes mais surtout mon mental. Je déteste perdre, je veux toujours gagner et je suis dure avec moi-même. J’essaie d’être le plus juste possible.

Sur le plan humain, on peut imaginer que ce parcours t’a fait grandir ?

J’ai énormément appris en dehors du terrain, surtout ces deux dernières années lors desquelles je me suis entraîné avec le groupe professionnel du Nîmes Olympique. Côtoyer des professionnels apporte une nouvelle vision des choses lorsqu’on voit leur quotidien, le travail qu’ils peuvent faire en dehors du terrain, ou lorsque ils vont voir des supporters simplement pour leur faire plaisir. Vivre avec eux est très enrichissant. Pour moi, celui qui m’a le plus marqué, c’est Paul Bernardoni. Il était toujours le premier à arriver au vestiaire, toujours le premier à aller voir les supporters ou les jeunes du club. C’est un super mec sur qui tout le monde peut prendre exemple.

Tu reviens aujourd’hui sur le Roannais, quels sont tes objectifs ?

Mon objectif premier pour cette saison est collectif, avec l’envie d’accrocher la montée en R1, c’est pour moi primordial. Il y’a ensuite la Coupe de France qui est je pense un plus, ça serait beau d’aller loin et d’affronter de belles équipes. J’aimerais aussi essayer d’apporter à mes coéquipiers des connaissances que j’ai pu acquérir avec ces années passées dans des centres de formation. Je trouve que l’on a un bon groupe, nous sommes pour la plupart assez jeune, il y a une bonne ambiance et je pense que nous avons le potentiel pour pouvoir faire monter le club plus haut.

Pour finir, ton meilleur souvenir football?

J’ai énormément de bons souvenirs, que ce soit mon premier entraînement professionnel avec le SCO d’Angers, il y a aussi le stage de préparation que j’ai fais au mois d’août avec le groupe professionnel à Nîmes. J’ai aussi un très bon souvenir de ma dernière année au Loire Nord FC, en U15, avec notre maintien en Elite qui avait été compliqué, donc plus joyeux au final, mais aussi parce que je pense que, d’un point de vu personnel, c’est ma meilleure saison.