En cette période de confinement, nous en avons profite pour échanger avec Valentin Steinmetz, ancien joueur du club qui évolue depuis deux saisons sous les couleurs d’Andrézieux Bouthéon. Retour avec lui sur son parcours depuis son départ, ses difficultés et son évolution.
Bonjour Valentin, comment vas-tu et où es-tu confiné ?
Je vais bien même si tout ce qu’il se passe en ce moment bouleverse nos vies. Au début du confinement, j’étais chez ma copine sur Lyon et depuis une dizaine de jour, je suis dans les hauteurs de Roanne chez un ami.
Comment occupes-tu tes journées ? Tu te maintiens un peu en forme ?
J’ai la chance de pouvoir profiter du beau temps car mon ami à une maison avec un grand terrain. Du coup, j’occupe mes journées en jouant au foot, au tennis de table, à la pétanque… Je regarde aussi pas mal de séries et je joue à la PlayStation. Je m’entretiens aussi physiquement tous les jours avec les programmes que nous envoie le staff et en fonction de mes sensations afin de garder une condition physique correcte.
On va revenir un peu sur ton parcours. Tu es parti du RF42 au terme de la saison 2017-2018, comment s’est déroulée ta première saison à Andrézieux ?
Ma première saison s’est bien passée, ça a été très enrichissant à tous les niveaux, humainement d’abord en découvrant des nouveaux coéquipiers et un nouveau club. Sportivement bien sûr, avec la découverte d’un niveau nouveau pour moi avec tout ce que ça implique, mais aussi d’un point de vu émotionnel avec notre parcours en Coupe de France et une montée en National 1 jouée jusqu’à la dernière journée.
J’ai appris à ne pas dramatiser et tout remettre en question à la moindre déception
Quelles ont été tes difficultés ?
J’ai toujours été quelqu’un d’énormément travailleur et déterminé. C’est ce qui m’a permis je pense d’être vite au point physiquement et psychologiquement pour me faire mal au quotidien. Les difficultés que j’ai rencontré étaient plutôt sur la gestion de mes émotions, qu’elles soient positives ou négatives. J’ai appris à ne pas dramatiser et tout remettre en question à la moindre déception, comme à ne pas m’enflammer et être euphorique quand tout se passait bien pour moi.
Quel a été ton bilan personnel à la fin de cette première saison ? Quels leçons as-tu tiré de cette expérience ?
J’ai tiré un bilan positif de ma saison, déjà parce que j’ai senti qu’entre le joueur que j’étais au début et celui que j’étais à la fin, il y avait eu une grande évolution dans tous les aspects du jeu. J’ai aussi tiré ce bilan parce qu’en regardant l’évolution de mon temps de jeu au fur et à mesure des mois, ma progression a été régulière et s’est faite crescendo. J’ai pu tirer comme leçon qu’il ne faut jamais rien lâcher et que le travail finit toujours par payer. Même dans des moments extrêmement difficiles, je n’ai jamais cessé de travailler dur et ça m’a permis de les surmonter et d’en ressortir plus fort.
Une grande fierté car j’ai repensé à tous les moments difficiles que j’ai traversé plus jeune.
Tu as ensuite signé un contrat de deux ans, une grande fierté pour toi à ce moment là ?
Oui tout à fait, voilà aussi pourquoi je tire un bilan positif de cette première saison, car à son issue, les dirigeants m’ont fait preuve d’une grande marque de confiance en me faisant cette proposition. Une grande fierté car j’ai repensé à tous les moments difficiles que j’ai traversé plus jeune. Quand j’étais à Roanne, j’ai vécu des moments très difficiles, où je voyais mon rêve de vivre de ma passion plus tard s’éloigner. Mais avec beaucoup de travail et de conviction, j’ai réussi à signer plus haut puis à m’engager sur la durée.
Pour ta deuxième saison, tu as pris un rôle un peu plus important dans le groupe, tu peux nous en parler ?
J’ai démarré cette nouvelle saison avec un statut un peu différent oui, je n’étais plus le « petit jeune qui vient de R2 ». J’avais déjà une saison à ce niveau derrière moi, donc forcément j’avais plus d’assurance sur le terrain et dans la vie de groupe. J’ai fait une bonne préparation, ce qui m’a permis d’attaquer la saison avec de la confiance. J’ai réussi à jouer autant de matchs sur une demie saison que sur l’intégralité de la saison dernière, donc je suis content. Malheureusement, nos résultats sont loin d’être ceux espérés en début de saison, mais on s’accroche tous ensemble. Je n’avais jamais joué un maintien et j’apprends beaucoup aussi dans cette situation.
Je ne vous oublie pas
Que peut-on te souhaiter pour l’avenir ?
Pour l’avenir, il faut me souhaiter la santé avant tout, de continuer ma progression sans se fixer de limites et de prendre toujours autant de plaisir sur le terrain. Je voudrais rajouter un mot en donnant beaucoup de force à l’ensemble de la famille RF42 dans cette situation compliquée que nous traversons tous. Merci à tous ceux qui suivent mon évolution, pour vos messages où vos commentaires sur les réseaux, ça me donne encore plus de détermination à réussir. Je ne vous oublie pas. À très vite j’espère !